Nissan Juke-R : Je l’ai essayé !

Dans la continuité de ma belle aventure avec Nissan, j’ai été conviée ce lundi 25 juin au Centre d’essai et de recherche automobiles (le CERAM) à Mortefontaine.
Clermont-Ferrand étant toujours aussi bien desservie en transport en commun, j’ai pris la décision de m’y rendre en Juke. Arrivée sur place à 11h30, une navette vient nous chercher à l’entrée du site. Découverte de l’emplacement des réjouissances du jour. Je retrouve quelques journalistes auto déjà croisés sur d’autres manifestations. Nous allons évoluer sur l’air plane qui a été aménagée en mini-circuit, délimité par des cônes de différentes couleurs et tailles. Déjeuner rapide mais néanmoins excellent au cours duquel j’ai fait la connaissance de Jordan TRESSON - un des vainqueurs de la GT Academy (comme Lucas Ordonez) devenu pilote Nissan et qui a fait récemment les 24h du Mans à bord d’un type LMP2 - puis briefing. Des ateliers Juke sont proposés : un easy drift – mini circuit avec un Juke 190 cv boite méca dont les roues arrière ont été recouvertes d’une coque de plastique de façon à créer artificiellement un effet de verglas mais uniquement sur l’essieu arrière. Activité très déstabilisante mais aussi très amusante. De belles figures ont été réalisées. Deuxième atelier avec un Juke 4x4 (190 cv – boite auto) sur un circuit en forme de 8 dont une partie était arrosée en continu. Deux tours en 4x4 « simple » et deux tours à l’aide du vectoring-system. De belles figures également réalisées par les journalistes – essayeurs qui ont l’habitude de pousser les autos dans leur retranchement. J’ai eu une fois de plus la confirmation que ce modèle de juke tient vraiment le pavé, quant au freinage d’urgence, il est très efficace.
Après, nouveau briefing, le Juke-R arrive sur le mini-circuit, nous devrons réaliser les mêmes épreuves. Un moniteur nous explique qu’à 500 tr/mn près le Juke-R peut avoir des réactions très violentes, je commence à pâlir. Je laisse les journalistes commencer…. Ouf, ça décoiffe. Mon tour arrive, j’ai peur d’endommager le prototype. Je demande à mon-copilote instructeur de passer la boite en auto, les palettes ne me serviront pas, j’aurai autre chose à gérer…. L’accélérateur est d’abord très dur et une fois enclenché, quelle poussée ! Tour de circuit au ralenti par rapport aux autres mais bon, l’important c’est d’avoir pu l’essayer. Ensuite, surprise, nous avons tous notre permis Juke-R, nous allons rouler sur l’anneau de vitesse !
Imaginez un mur à 45° devant vous et on vous explique que vous allez rouler dessus. Je me cale dans le baquet, je suis sanglée, le siège est réglé et je me dirige prudemment vers l’anneau. J’écoute attentivement les instructions de mon copilote. Une autre marque ayant un lion pour emblème fait des essais de frein en même temps…. Je démarre, prends la ligne d’accélération, la première voie puis celle du milieu. Il faut regarder très loin devant soi, ça va vite (enfin …. pour moi). Un tour de piste et piste de décélération et je ramène l’engin à bon port pour le suivant. Il fait très chaud dans l’habitacle, la climatisation n’existe pas sur ce modèle. Ce fut une fabuleuse expérience.

Pour information, le Juke-R sera finalement construit à 23 exemplaires (les chiffres 2 et 3 en japonais se disent Ni et San !) au prix confirmé de 450.000 euros.
Merci à Grégory et Pauline. Merci à mes copilotes pour leur patience et leur gentillesse. Merci à toute l’équipe sur place pour sa disponibilité.